Le patrimoine

plan de la commune

Armoirie de la commune

" Coupé d'argent à la navette de gueules à la crosse mouvant de la pointe "

L'écusson en forme de bouclier est constitué de deux parties sur lesquelles sont dessinés une navette à main sur fond argenté et une crosse d'évêque sur fond rouge.
Partie supérieure : La navette à main est le symbole du tissage à domicile qui a été jusqu'au milieu du siècle dernier l'activité majeure de la région. La navette à main, apparue au XIII siècle, est composée d'une pièce de bois, aux extrémités pointues et recourbées vers le bas, à l'intérieur de laquelle une cavité est aménagée, destinée à recevoir la bobine de trame.
Partie inférieure : Le bâton pastoral de l'évêque est le symbole du pouvoir épiscopal de l'évêque st Nicolas, patron de la paroisse. La crosse stylisée à neuf pointes est de couleur jaune d'or.
Historique de la commune
Le village est mentionné pour la 1ère fois en 607-608 sous le nom de Collerinse.
En 1360, le village est appelé pour la 1ère fois Colroy et au XVII siècle, Koenigsberg signifie « la colline du roi ».
Du XIII au XIV siècle, Colroy La Roche dépendait de la seigneurie du Val de Villé tenue pas les Habsbourg.
En 1262, le village fut totalement incendié par les troupes de l'évêque Guillaume de Gerolseck de Strasbourg, en conflit avec Rodolphe de Habsbourg.
La seigneurie fut céder en 1314 à Henri de Müllenheim, qui en restera le maître jusqu'au XVI siècle.
Quand en 1525, l'abbaye de Hugshofen (Honcourt), près de St-Martin, (Val de Villé) est pillée lors de la révolte des Paysan par les insurgés rejoint par les "rustauds" des villages de la Haute Vallée de la Bruche, dont ceux de Colroy La Roche de. La révolte matée, les insurgés devront payer chèrement les dégâts. C'est ainsi que Colroy La Roche est presque totalement détruit et abandonné par ses habitants lors de la Guerre de Trente Ans. Vers 1615, Colroy La Roche fut rattachée à l'abbaye d'Andlau. Le village se repeuple de Suisses et d'habitants du pays de Montbéliard en 1660.
En 1790, la commune est rattachée au canton de Saales.
Colroy-la-Roche devient allemand en 1871, puis redevient allemand pendant le Seconde Guerre Mondiale.

Eglise Saint Nicolas

 eglise

L'église actuelle, de style néo-classique, située au centre du village est bordée d'un côté par le cimetière et de l'autre par l'ex-presbytère. Elle a été construite en 1779.

 

 

  

 

 

vierge

Accrochée à la rambarde de la tribune, elle est l'une des deux statues en bois de la Vierge. Datant du début du XIXè siècle, elle est enveloppée d'une robe, riche d'apparence, qui lui donne un air de Madone. Depuis le XVIè siècle, Marie est célébrée comme la femme de l'Apocalypse triomphant de la menace du dragon. Cette statue la montre foulant aux pieds le serpent, symbole du Mal sur la terre.

  

autelLes autels baroques proviennent du Mont Ste Odile. On prétend qu'ils se trouvaient jusqu'à la Révolution dans la grande chapelle du Mont Sainte Odile. Déclarés biens nationaux, ils furent mis en vente. C'est ainsi que la population de Colroy La Roche se mobilisa et en fit l'acquisition.
La statue de la Vierge en bois, dorée à la feuille, est exposée sur l'autel latéral gauche. Elle est identique à celle qui se trouve à l'église de St Blaise La Roche. D'après l'art sacré, elles existeraient au nombre de 6 et auraient été sculptées entre 1800 et 1804.

  

horlogeL'horloge mécanique fabriquée par l'entreprise UNGERER à Strasbourg en 1861, installée sous l'administration de Mr IDOUX, Maire de la commune a été restaurée en 2012 par la commune de COLROY LA ROCHE.

Le remontage des poids moteurs nécessaire au fonctionnement des mécanismes de sonneries s'effectuait manuellement jusqu'en 1951, date à laquelle le remontage électrique des poids a été installé.

 

Les monuments

 monument

Avec le soutien de l'Union National des Combattants et le Souvenir Français, Le monument aux morts a été déplacé et rénové pour intégrer un cadre plus approprié dans le parc communal devant la mairie

 

 

 

 

croixsapinotSuite à de sanglantes batailles en août 1914, 192 soldats sont enterrés dans le cimetière militaire franco-allemand ; leurs corps ont été transférés en 1928.
Croix érigée au lieu dit « le Sapinot » à l'endroit où les frères LEBOUBE et Victor MICHAUX ont été fusillés à COLROY LA ROCHE par les Allemands le 25 août 1914.

 

Spécificités

* Habitat typique : maison de type Haute-Vallée de la Bruche, ancienne ferme de type monobloc, avec la partie « habitation » à droite et une porte d'écurie et de grange avec grenier à foin sur la partie gauche.

ferme 

 

 

   

 

 

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* Certaines de ces fermes possèdent des linteaux gravés dans le gré,

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Inscription : « 17.MH-BI. 76 »

 

 

linteau1800Inscription : « N.B.I.1800 MGA. »

 

 

 

 

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Inscription : « JBG .1826. MC »

 

 

 

 

 * Les clés de voutes des portes de granges sont parfois sculptées

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cle1739

On peut lire la date de 1739.

 

  

 

borneCette borne intercommunale porte le blason
des Ratsamhausen, côté Saint Blaise la Roche,
et le blason des Bollwiller, côté Colroy la roche.
Elles sont encore au nombre de trois.

 

 

Croix

croixclimont 
Croix de la Salcée située en forêt communale du Climont datée de 1778

 

 

 

 

 

croixclimontdetail

 

 

 

 

 

 

christCroix située sur la façade d'une maison,

 

 

 

 

PATRIMOINE FORESTIER

La forêt est la principale richesse de la commune.

Originaires des anciens domaines du Ban de la Roche, elle était autrefois indivise avec la forêt communale de Ranrupt, situation qui a cessé par arrêté préfectoral du 22 mai 1822 approuvé par le décret du 29 avril 1837.

Deux grands massifs : une enclave de 52 Ha de forêt est située dans le massif du Climont sur le ban communal de RANRUPT. C'est dans cette forêt que nous avons décidé de garder un « ilot de vieillissement » de sapins remarquables. L'autre se déploie selon une large ceinture sur le versant des montagnes entourant Colroy (305 ha). La forêt se situe presque entièrement dans le bassin versant de la Climontaine, affluent de la Bruche.

Stations forestières : principalement la Hêtraie-sapinière (97%)